La popularité grandissante des musées et des sites historiques au cours du 19e siècle a permis le développement d’une variété de dispositifs de présentation. Les responsables de ces institutions ont usé d’imagination pour attirer les visiteurs et leur offrir des expériences variées. Plus grand sanctuaire dédié à saint Joseph au monde, l’Oratoire n’est pas en reste dans cet engouement touristique. Les différents travaux d’aménagement des années 1950 et les préparatifs entourant le 50e anniversaire du sanctuaire en 1955 marqueront l’offre culturelle du site avec l’inauguration de différents lieux d’exposition.
Le temps et le passage des mains pieuses ont laissé leurs marques sur les pieds déjà meurtris du Christ en croix de la crypte. Après plus de cent ans de présence au sein du sanctuaire, le grand crucifix a été déposé avec soins dans les réserves du musée de l’Oratoire. Un nouveau corpus reçoit dorénavant les prières et les demandes des pèlerins venus se recueillir.
Le livre d’Adolphe Siret « Dictionnaire des peintres de toutes les écoles depuis les temps reculés jusqu’à nos jours » cachait depuis de nombreuses années un secret : entre les pages, une archive a été retrouvée.
La crypte de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, véritable cœur du sanctuaire, aura 100 ans en décembre 2017. Depuis ses tout débuts, elle est habitée par le son de son orgue, issu de la maison québécoise Casavant Frères.
À l’occasion de l’exposition Saint Joseph aime Montréal, le Musée de l’Oratoire présente, pour la première fois, une statuette de saint Joseph provenant d’un don important des Sœurs de la Charité de Montréal.
Pendant la neuvaine à saint Joseph, je me suis offerte une visite guidée de l’Oratoire, histoire de mieux connaître la personne de saint frère André et ces lieux que j’affectionne déjà. J’aimerais partager ici quelques-unes de mes surprises et de mes coups de cœur…
La célébration des 50 bougies de la Place des Arts s’achève, tout comme l’année 2013. N’allez pas croire que ce billet est l’éteignoir de la fête. Au contraire, il souhaite mettre en valeur un patrimoine artistique méconnu, héritage de ce chantier qui a transformé Montréal au nom des arts.