Notre cœur est à la fête

C’est fête à l’Oratoire. Il y a déjà 10 ans de cela, le frère André était canonisé. Que de précieux souvenirs et quelle prise de conscience de l’héritage extraordinaire que nous a partagé saint frère André à travers les nombreux témoignages reçus de toutes parts et de tout temps. Le frère André est toujours vivant et proche de nous. Tous ses amis ont le cœur en fête.

Canonisation 2010

Canonisation du frère André, Octobre 2010. Crédit photo : Charles McBride

« Le frère André est décédé en laissant une renommée de sainteté, » disait le père Albert Cousineau, c.s.c., en 1949, lors du procès de béatification. « J’ai entendu parler de la sainteté du frère André par un grand nombre de fidèles de toutes les catégories : prêtres, religieux, évêques, professionnels, ouvriers, tant au Canada qu’en différentes parties des Etats-Unis, en France, en Italie, en Angleterre, en Amérique du SUD, en Egypte, en Palestine et aux Indes. » Et depuis, la liste n’a fait que s’allonger.

Tous ceux et celles qui l’ont approché ont reconnu en lui un homme de Dieu, un homme de prière remarquable. Malgré des occupations multiples et débordantes, Dieu a toujours gardé la première place dans son cœur. Entièrement disponible à l’action de Dieu, il a été choisi par Dieu, comme Joseph, pour faire des choses extraordinaires.

Dans les jours qui ont suivi son décès, les gens ont défilé jour et nuit devant sa tombe. Jour et nuit, il fallut cinq prêtres pour les fidèles qui désiraient accueillir en eux les signes de la miséricorde et de l’amour du Père dans le sacrement du pardon.

Le frère André était donc toujours à l’œuvre. À son contact, l’amour de Dieu interpellait, attirait ; il devenait pour chacun souffle de vie, force de Dieu. Encore aujourd’hui, sa présence nous réconforte, nous guérit de nos blessures, nous remplit de paix et d’espoir.

Le chant de Robert Lebel, dédié au frère André, nous le rappelle : « Simple, pauvre, humble frère André… Tu étais de ceux-là pour qui nulle frontière ne cachait l’au-delà… Il n’existait pour toi qu’un voile de prière entre Dieu et ta foi, entre un fils et un Père… Là-haut sur la montagne, sans cesse auprès de nous ta foi nous accompagne. »

Jean-Pierre Aumont, c.s.c.