Jour 7 de la neuvaine à saint Joseph

Un héritage face à l’incroyance

Un contraste. C’est ce que présente le livre de la Sagesse dans la liturgie, aujourd’hui. D’un côté, des incroyants, proclamant haut et fort qu’il n’y a rien après la mort : « Nous sommes nés du hasard. Après, nous serons comme si nous n’avions jamais existé. » En face d’eux, des justes, des croyants dont ils ne peuvent supporter la vue : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse. »

Dans l’évangile de Jean, ce passage où l’on cherche à arrêter Jésus. Lui, sans s’appliquer le mot, se présente comme un juste, dont la vie entière et la mission se définissent en fonction de « celui qui m’a envoyé ».

« C’était un homme juste » : encore le même terme. Pour Matthieu, il suffit à dire qui est Joseph. Quand, en songe, ce taciturne s’entend dire : « Ne crains pas de prendre Marie et prends bien soin de celui qu’elle va mettre au monde », il montre ce que cela veut dire. Un juste : quelqu’un comme Jésus, comme le croyant du livre de la Sagesse, qui sait ajuster sa vie au vouloir de Dieu. L’incroyance à l’envers.

Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, tu as suscité dans ton peuple des croyants comme Joseph, assez ouverts pour te faire confiance sans comprendre tout à fait, assez généreux pour renoncer à leurs projets d’avenir afin que tu puisses réaliser les tiens, assez disponibles pour accepter que leur vie prenne une tournure imprévue afin que s’accomplisse ce que toi, tu avais prévu.

Venez vivre la neuvaine à saint Joseph, du 10 au 18 mars 2018.